C’est dans ce cadre que la SEMAPA, Société d’Etude de Maîtrise d’Ouvrage et d’Aménagement de la Ville de Paris a consulté Atol CD pour la réalisation et la mise en oeuvre d’une gestion technique de bâtiment pour le Pôle des Langues et des Civilisations et l’Institut National des Langues et des Civilisations Orientales dans le 13ième arrondissement de Paris. Ces bâtiments accueillent chaque jour des étudiants, des professeurs et des chercheurs travaillant sur des activités de recherche sur les langues et les civilisations. L’institut abrite, par ailleurs, une bibliothèque rassemblant 2,5 millions ouvrages dont 4000 manuscrits rares et précieux.
Ce bâtiment de 10 000m2 sur 11 niveaux est géré localement ou à distance par l’équipe sécurité, le service maintenance ou les décideurs.
Depuis un PC ou un smartphone, ils peuvent en fonction de leurs droits utilisateurs :
Piloter :
- l’éclairage en fonction de la programmation horaire ou de la luminosité extérieure
- les organes de climatisation et de chauffage.
Visualiser :
- les consommations électriques des compteurs et des sous compteurs de l’ensemble des grands équipements ou des zones du bâtiment
- les consommations d’eau
- l’état des onduleurs et des groupes électrogènes
Etre alerté lors de défauts :
- de détection d’eau
- sur les armoires électriques ou organe d’alimentation de secours (onduleur, groupe électrogène)
- sur les équipements de climatisation
- sur les équipements de sécurité (onduleur, groupe électrogène, pompes…)
Le système central a été développé à partir de l’environnement SCADA PC Vue. Il permet de dialoguer avec les équipements à partir de réseaux dédiés en Bac Net ou en ModBus TCP/IP.Pour assurer une efficience maximale, un réseau en anneau a été mis en place avec les unités de traitement local automatisées.L’enjeu du projet a été de proposer une solution intelligente, simple et performante tout en préservant une autonomie de fonctionnement des équipements au niveau des automatismes.Dans une perspective d’évolution, Atol CD a fait le choix d’utiliser une base de données ouverte. En effet, l’avenir de la GTB ne s’arrête plus seulement au bâtiment mais se dirige désormais vers les villes intelligentes dont l’un des objectifs sera l’utilisation stratégique des infrastructures et des services.